décembre 04, 2024

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Deux autocars détruits après être entrés en collision aux abords de Soulou hier matin

En règle générale, lorsque l’actualité traite de transports scolaires, c’est pour évoquer de nouveaux faits de caillassage aux quatre coins de l’île. Et bien pas cette fois…

 Hier matin aux alentours de 7h45 du côté de Soulou, deux bus de transport scolaire se sont violemment percutés en sortie de virage et à un endroit où la chaussée est étroite.

Fatalement, avec de engins de cette taille sur une route de cette dimension dans un goulet d’étranglement que constitue une courbe, les risques de collision en empiétant sur la voie de l’autre sont bien plus importants.

Fort heureusement, les deux autocars étaient vides au moment de l’accident et ne transportaient pas d’élèves. Ils rentaient au dépôt de Longoni.

Les deux conducteurs ont cependant été blessés et ils sont choqués, ce qui peut aisément se comprendre.

Bilan, les deux autobus sont morts et seront déclassés afin qu’ils soient définitivement sortis de la circulation.

Mais déjà hier, des questions étaient soulevées sur le réseaux sociaux avec la vitesse excessive de certains conducteurs qui à vide, se sentent moins de contrainte et appuient sur l’accélérateur pour regagner au plus vite les airs de repos.

Quelles que soient les causes de l’accident, il est surtout permis de souligner à quel point les routes mahoraises sont dangereuses et demeurent inadapté à ce type de gros transport de 54 places. Ils seront peut-être d’actualité contre le réseau global sera redimensionné, ré équipé et que les chauffeurs de bus n’auront pas à faire face à eux à de véritable irresponsables. Bref, ce n’est pas gagné. En attendant, il faut désormais compter sur deux véhicules de moins 

Certes, la fin de l’année scolaire approche à grands pas mais il n’est pas certain que le manque puisse être comblé dans les mois à venir, on n’achète pas et on n’importe pas de tels mastodontes comme on peut le faire avec une baguette de pain.

Mais pour une fois, il ne s’agissait pas de caillassages…

Samuel Boscher

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