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Chikungunya : la vigilance s’impose à Mayotte

Les autorités sanitaires tirent la sonnette d’alarme : le nombre de cas de chikungunya augmente rapidement à Mayotte. Le virus, transmis par le moustique tigre, connaît une circulation active, renforcée par la saison des pluies et les conditions de vie difficiles sur l’île.

Face à cette progression, les mesures de prévention sont plus que jamais essentielles : porter des vêtements couvrants, utiliser des répulsifs, installer des moustiquaires et éliminer les eaux stagnantes sont devenus des gestes vitaux.

Parallèlement, la campagne de vaccination connaît un coup d’arrêt pour les plus de 65 ans. Après plusieurs effets indésirables graves observés à La Réunion, dont un décès, le vaccin IXCHIQ n’est plus recommandé pour cette tranche d’âge. La Haute Autorité de santé a suspendu son usage, le temps d’obtenir de nouvelles données de pharmacovigilance.

À Mayotte, cela complique la lutte contre l’épidémie, d’autant que les personnes âgées sont parmi les plus vulnérables. La protection repose donc avant tout sur les gestes barrières et la mobilisation collective. Dans un contexte sanitaire déjà tendu, la prévention reste notre meilleure arme.

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