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Un collectif guadeloupéen attaque en justice les membres du Gouvernement

4h40

guadeloupe

Décidément porter plainte contre l’Etat devient à la mode :

Une collectif guadeloupéen « KOLECTIF CONSTITUANT JISTISS GWADLOUP » a décidé de porter plainte devant la Cour de Justice de la République contre M. Édouard PHILIPPE, M. Olivier VÉRAN, Mme Annick GIRARDIN et Mme Agnès BUZYN concernant la gestion de la crise sanitaire.

Voici donc un extrait de leur démarche :

L’Association KOLECTIF CONSTITUANT JISTISS GWADLOUP, loi 1901, déclarée en Préfecture, dont le siège social est situé au 1 rue Edward Chevry, 97120 – SAINT-CLAUDE, GUADELOUPE (97120), prise en la personne de ses représentants légaux, Monsieur Thierry KABILE et Madame Marie-Hélène DULICE, administrateurs de la dite Association, domiciliés en cette qualité au dit siège,

PORTE PLAINTE

Au regard de l’article 68-1 du titre X de la Constitution :

Article 68-1

Créé par Loi n°93-952 du 27 juillet 1993 – art. 4 JORF 28 juillet 1993

Les membres du Gouvernement sont pénalement responsables des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions et qualifiés crimes ou délits au moment où ils ont été commis. Ils sont jugés par la Cour de justice de la République. La Cour de justice de la République est liée par la définition des crimes et délits ainsi que par la détermination des peines telles qu’elles résultent de la loi.

Contre M. Édouard PHILIPPE, premier ministre, M. Olivier VERAN, actuel ministre de la Santé, Mme Annick GIRARDIN, ministre des Outre-Mer et Mme Agnès BUZYN, ministre de la Santé au moment des premiers faits en cause.

POUR LES MOTIFS ET FAITS SUIVANTS OBSERVÉS SUR LE DÉPARTEMENT DE LA GUADELOUPE LORS DE LA GESTION DE LA CRISE DU COVID 19 depuis le 1er janvier 2020 jusqu’à ce jour et depuis temps non prescrit.

INFORMATIONS ET MESURES PRÉVENTIVES transmises tardivement et ayant exposé la population guadeloupéenne à des risques majeurs d’infection.

AUTORISATIONS DONNÉES AUX PAQUEBOTS DE CROISIÈRE de poursuivre leurs activités touristiques et balnéaires en laissant poser le pied sur l’île de GUADELOUPE à nombre de touristes italiens provenant des régions proches du foyer infectieux de la région touchée en Italie, provoquant ainsi un très grand nombre d’infectés en Guadeloupe, d’où l’origine de la propagation du virus SARS COV-2, base de l’épidémie dite COVID-19.

NE PAS AVOIR PAS SU ANTICIPER LA PRÉPARATION DU CHU ET DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ à recevoir les patients infectés, par manque d’appareils nécessaires pour les soigner, tels que des masques aux normes, des respirateurs en nombre conséquent en rapport avec une population de 400.000 habitant.

NE PAS AVOIR FOURNI NI NE FOURNIR À CE JOUR NI AUX PERSONNELS SOIGNANTS NI À L’ENSEMBLE DE LA POPULATION LES TESTS indispensables pour diagnostiquer et soigner les personnes contaminées avec l’unique protocole de traitement proposé à ce jour le Professeur Didier RAOULT de l’IHU de MARSEILLE, l’hydroxychloroquine (Plaquénil) et l’azithromycine, alors même que ce traitement a été mis à disposition avec succès à au moins un élu de la République, maire de NICE et à plusieurs centaines de patients dans certains hôpitaux en métropole.

Pourtant, le ministre des DOM-TOM lors de sa visite du février 2020 a pu constaté, la carence de matériels et l’état de déliquescence et de délabrement des locaux du CHU, qu’ils soient médicaux, administratifs, chirurgicaux ou réservés aux patients. Les autres mis en cause en ont été informés à son retour.

AVOIR RETARDÉ LE CONFINEMENT DE NOTRE POPULATION au motif d’élections municipales qui ont provoqué à l’issue des résultats des rassemblements massifs de foules en liesse venues applaudir leurs vainqueurs momentanés ; et ce sans qu’aucune mesure d’hygiène et de précautions n’aient été prises par les autorités compétentes locales placées sous la responsabilité directe des mis en cause.

N’AVOIR PAS PRÉVU, en même temps que sur le territoire national, l’envoi préventif de masques, gants, gels , thermomètres, pour l’ensemble de la population ainsi que la possibilité de bénéficier des tests de dépistage de la maladie COVID-19 ; et ce, alors que l’ALLEMAGNE pratique un dépistage massif qui permet un nombre de décès très significativement inférieur à ceux constatés en France et plus précisément en GUADELOUPE.

NE PAS AVOIR ORGANISÉ LE PROTOCOLE DE TRAITEMENTS proposé par le Docteur RAOULT alors même que celui-ci est déjà utilisé avec un succès manifeste dans plusieurs hôpitaux de métropole pour les patients diagnostiqués positifs, ainsi que dans un grand nombre de pays étrangers.

NE PAS AVOIR FAIT CONNAÎTRE auprès des professionnels de santé les succès obtenus par plusieurs hôpitaux américains dans l’application du protocole du Professeur Paul MARIK, reposant sur l’utilisation de vitamine C à fortes doses, tout particulièrement efficace pour les patients en situation grave d’atteintes pulmonaires et pour lesquels le protocole du Dr RAOULT est trop tardif.

AVOIR AUTORISÉ LES VOYAGEURS À PRENDRE L’AVION, espace confiné de rassemblement de nombreuses personnes possiblement contagieuses.

NE PAS DISTRIBUER DE L’EAU POTABLE à la population (bouteilles d’eau) alors que l’on sait que, dans beaucoup de communes, les robinets ne coulent pas. Les autorités publiques ont certes mis de l’eau dans ces communes, mais une eau non potable et ne répondant pas aux ordres de confinement.

 En droit

 L’ensemble de ces faits sont constitutifs de façon manifeste d’une violation intentionnelle de l’article 223-7 du Code Pénal.

Quiconque s’abstient volontairement de prendre ou de provoquer les mesures permettant, sans risque pour lui ou pour les tiers, de combattre un sinistre de nature à créer un danger pour la sécurité des personnes est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.

Cette violation, fondée sur une prétendue ignorance coupable de réalités manifestes a été avouée très clairement par Madame Agnès BUZYN dans un article du journal Le Monde en date du 17 mars (…)

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