Top pub
Top pub
Top pub
Top pub

TAMA dément

23h53 :

Capture d’écran 2016-04-15 à 00.38.04

DROIT DE REPONSE jeudi 14 avril 2016

DÉMENTI DE L’ASSOCIATION TAMA
« Incendie à Bandrélé (vidéo) », www.linfokwezi.fr, 13/04/2016 à 19h18

C’est avec étonnement et indignation que nous avons pris connaissance d’une brève publiée sur le site l’infokwezi.fr le mercredi 13 avril 2016 dans la soirée, dans laquelle il est mentionné que six personnes de TAMA, un éducateur et cinq jeunes, auraient tenté « d’ériger [un] barrage que l’on qualifie de sauvage » à Bandrélé.

Il est précisé : « la voiture brûlée appartiendrait à un éducateur de Tama, il était accompagné de 5 jeunes. L’éducateur aurait disparu de la circulation et les jeunes quant à eux se seraient réfugiés chez une femme ».

L’association TAMA dément formellement cette information, non vérifiée par le journaliste et parfaitement diffamatoire à l’égard de notre association, de nos professionnels et des personnes que nous accompagnons au quotidien.

13 AVRIL 2016 A BANDRELE : LES FAITS

Le mercredi 13 avril 2016 dans la soirée, cinq jeunes de Mamoudzou hébergés chez un métropolitain résidant Bandrélé sont sortis dans la rue pour organiser des rackets en marge des barrages de l’intersyndicale. En représailles, un groupe de villageois de Bandrélé ont incendié leur véhicule.

La Gendarmerie de M’Zouazia s’est rendue sur place, a interpellé, auditionné, puis relâché les cinq jeunes de Mamoudzou et le métropolitain. Le Lieutenant de Gendarmerie nous confirme qu’aucune de ces six personnes n’ont de lien, direct ou indirect, avec l’association TAMA.

Toutes les informations et rumeurs véhiculant une quelconque responsabilité de TAMA dans les faits déplorables survenus à Bandrélé hier soir sont donc fausses et mensongères.

DES AMALGAMES INTOLERABLES

Devons-nous rappeler que les phénomènes de délinquance qui secouent Mayotte depuis des années et s’intensifient ces derniers mois trouvent leurs origines dans la précarité ? A ce titre, l’intersyndicale a raison de réclamer l’égalité de traitement pour notre département.

Loin d’être des contributeurs de l’insécurité et la source de tous les problèmes, les 161 collaborateurs de TAMA s’évertuent au quotidien à prendre en charge les publics les plus en difficultés. De Mtsamboro à Pamandzi, de Mamoudzou à Boueni en passant par Bandrélé, nos équipes tentent de transformer la question sociale à Mayotte, de permettre à chacun de devenir ce qu’il doit être, de s’émanciper de sa condition, bref de partager l’ambition de faire partie de la solution et pas du problème.

NOTRE ACTION EN FAVEUR DES PUBLIC MINEURS

Sur plus de 11 000 mineurs pris en charge par l’association TAMA en 2015, 40 étaient des mineurs reconnus comme « délinquants » par la Justice, hébergés dans un foyer sécurisé et encadrés par des professionnels socio-éducatifs et thérapeutiques.

Les 10 960 autres ?

  •   Des enfants, mineurs isolés ou en danger pris en charge par notre Pôle Enfance.
  •   Des mineurs victimes de faits graves dont notre Service administrateur ad hoc assure la

    protection devant la Justice.

  •   Des jeunes en difficulté venus trouver une écoute, un soutien, un accompagnement à la Maison des Adolescents.
  •   Des enfants souffrant de troubles du comportement, qui bénéficient d’une scolarité adaptée à leur handicap sur notre ITEP (Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique).
  •   Des enfants vivant dans la précarité, qui bénéficient gratuitement de loisirs et de séjours de vacances à M’Tsangabeach.

    Ces enfants accompagnés par TAMA, victimes ou fragiles, sont-ils tous des délinquants ?

    Devant une telle diversité de problématiques et de publics, peut-on parler des enfants qui seraient « ceux de TAMA » comme d’un tout unifié créateur de chaos ?

    Evidemment non.

    Ces enfants ont des parents. C’est en accompagnant les familles et en intensifiant le soutien à la parentalité que ces mineurs d’aujourd’hui ne sombreront pas dans la délinquance demain. C’est avec l’ensemble de nos partenaires, des services de l’Etat, des collectivités locales, des forces de la société civile et traditionnelle, que nous proposerons un avenir décent et républicain à l’ensemble des enfants de l’île.

    Philippe DURET
    Directeur Général de TAMA

Articles associés