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Quand la loi du talion parle et qu’elle n’est plus une exception…

Nombreux sont les mahorais qui aimeraient se faire justice eux-mêmes après avoir subi un préjudice mais ne le font pas car respectant les lois de la République. Ce n’est pas le cas de tout le monde notamment d’une partie de la communauté étrangère à Koungou…

Samedi dernier dans l’après-midi et dans un quartier très défavorablement connu de Koungou pour abriter notamment une population clandestine réputée violente, une association intervenant sur secteur rapporte que 4 jeunes agités, sans être pour autant des délinquants notoires, sont entrés dans une case en tôles où habite un individu au pédigrée équivalent.

Ce dernier sera violemment passé à tabac par les 4 compères. Les membres de l’association sur place prendront en charge la victime en attendant que les secours arrivent et le découvre, non pas grièvement blessé mais en état de choc.

Il expliquera alors à ses interlocuteurs avoir été roué de coups en réponse à une histoire de vols d’un ou plusieurs téléphones portables. Mais le discours tenu n’était apparemment pas très clair pour faire toute la lumière sur ce nouveau triste épisode.

La loi du talion est donc bien ancrée dans cette communauté étrangère qui n’a cure de la loi française s’appliquant pourtant de manière pleine et entière sur le territoire. 

Cela donne lieu malheureusement à de nombreuses escalades, les vengeances entrainant des représailles et donc de nouvelles rixes et de nouveaux drames comme cela a d’ailleurs été le cas samedi mais sur Mamoudzou avec les terribles batailles rangées entre bandes. 

Aux Comores et notamment à Anjouan, les différends se règlent effectivement bien souvent dans le sang, en tout cas par une population qui ne fait pas confiance à ses institutions et préfère expédier les conflits plutôt que les confier à une justice trainant des pieds ou inefficiente.

Le lien entre délinquance et immigration à Mayotte est depuis longtemps maintenant clairement établi par les autorités du département qui s’étaient pourtant réfusées pendant des années à associer les deux phénomènes.

Or, il faut bien avouer que la justice personnelle est devenue sur le territoire l’un des moteurs des violences avec des règlements de comptes entre bandes aujourd’hui quasi quotidiens…

Samuel Boscher

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