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Pamandzi : 8 mois avec sursis pour avoir mutilé à vie son beau-père

Hier était jugée une jeune femme de Pamandzi ayant mutilé son beau-père en ayant arraché un morceau de sa lèvre avec ses dents. C’était en 2017.

Certaines femmes ont du mordant. D’autres peut-être un peu trop. Dans une salle d’audience pleine de monde hier matin, le Tribunal judiciaire de Kawéni se prononçait sur une affaire intrafamiliale vieille de trois ans. Elle concerne un homme de 56 ans et sa belle-fille de 29 ans qui se sont battus un soir d’octobre 2017. Tous deux étaient absents lors de l’audience. Et étaient l’un et l’autre prévenus et victimes. La jeune femme était poursuivie pour violence suivi de mutilation ou infirmité permanente. Tandis que son beau-père l’était pour violence par une personne en état d’ivresse manifeste sans incapacité de travail.

Tout commence le 21 octobre au soir. La jeune femme, alors âgée de 26 ans, est déjà décrite par certains de ses proches comme une personne sanguine. Ce soir là, elle décide de rendre visite à sa mère, à Pamandzi. Cette dernière s’est remariée avec un homme sans histoires. Il a néanmoins beaucoup bu aujourd’hui. Suite à d’autres disputes, le couple refuse l’accès de la maison à la jeune femme. Celle-ci vient cependant de temps en temps sur la varangue, qui est protégée par une grille dont elle les clés.

Le soir du 21 octobre, c’est ce qu’elle fait, en refermant la grille derrière elle. Mais elle souhaite rentrer dans la maison de sa mère, qui a fermé à clé. Son beau-père est à l’intérieur, déjà ivre. S’ensuit une situation assez floue, où la femme de 26 ans déclare tour à tour avoir perdu ses clés. Puis avoir été enfermée par sa mère et son beau-père sur la varangue.

Mutilé à vie à cause d’une rixe à Pamandzi

Ce n’était finalement pas une séquestration. Toujours est-il que la véhémence de la jeune femme commence à énerver l’homme de 56 ans. Il entre lui aussi sur la varangue. Ni une ni deux, les deux individus s’empoignent et commencent à se battre. La belle-fille fait tomber le beau-père sur une table en verre qui se brise sous son poids. La jeune femme subit elle aussi de nombreux coups, qui ne laissent cependant que peu de traces. Ces violences réciproques s’achèvent par une morsure à la lèvre de son beau-père. Elle lui arrache un morceau de chair.

Quand les sapeurs-pompiers arrivent sur les lieux de la rixe, ils libèrent la jeune femme de la varangue. Et y découvrent une flaque de sang, avec, au centre, un morceau de lèvre de taille conséquente. Cette blessure assez grave handicape l’homme de 56 ans encore aujourd’hui. Les violences auxquelles se sont livrés les deux individus aboutissent à une requête du procureur de la République de six mois d’emprisonnement avec sursis pour la jeune femme et de deux mois avec sursis pour son beau-père. C’est à cette peine qu’il a eu droit hier, tandis que sa belle-fille a écopé de huit mois d’emprisonnement avec sursis. Si les deux condamnés et victimes se tiennent à carreaux, ils pourront désormais croquer la vie à pleines dents.

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