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Organisation et résolutions générales de l’Union Départementale Force Ouvrière

13h57 :

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Suite au congrès du 22 novembre 2017, l’Union Départementale Force Ouvrière informe de son Organigramme UDFO (1) ainsi que de ses résolutions générales. La Commission Exécutive du 14 décembre 2017 réaffirme son attachement à la Charte d’Amiens :

<< Par la reconnaissance de la lutte de classe, qui oppose sur le terrain économique les travailleurs contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression, tant matérielles que morales, mises en oeuvre par la classe capitaliste contre la classe ouvrière >> et en affirmant la nécessaire indépendance de l’organisation syndicale à l’égard des gouvernements, du patronat, des partis politiques et des sectes philosophigues ou religieuses, la Charte d’Amiens << reste la référence indispensable dans le principe et la pratique de l’indépendance syndicale et dans le comportement de la CGT- Force Ouvrière, tant au niveau national, qu’européen et international >> (CCN de la CGT – Force Ouvrière réuni à Amiens les 5 et 6 octobre 2006, à l’occasion du centenaire de la Charte d’Amiens).

Défendre la formation des cadres locaux

L’absence de cadres locaux représente un réel frein pour le développement du département. Par conséquent, la CE exige la mise en oeuvre d’une vraie politique ambitieuse de recrutement et de formation de cadres locaux aussi bien pour le secteur public que pour le secteur privé.

Défendre l’école publique

L’école publique laïque et républicaine est fondée sur la transmission des connaissances à tous les enfants avec les mêmes moyens matériels et humains partout sur le territoire national.

La CE condamne les politiques publiques qui conduisent à mettre en place des mesures gouvernementales à Mayotte sans donner les moyens humains et matériels.

La CE condamne le retard considérable pris par les pouvoirs publics sur les thématiques des constructions scolaires et des embauches d’enseignants titulaires.

La CE exige des mesures concrètes pour une école publique de qualité.

Défendre l’hôpital public de qualité

La CE s’oppose à la mise en oeuvre de la dotation globale de fonctionnement à l’hôpital de Moyotte. Laquelle mise en oeuvre masque les carences de l’Etat en matière de prise en charge des patients en situation irrégulière, l’Etat préférant diriger tous ces patients-là à l’hôpital public sans poyer l’aide médicale d’Etat.

Cette situation déplorable sans compter l’absence d’ARS dédiées à la Région Mayotte (I’ARS OI bien quelle soit appelé Réunion/Mayotte privilégie trop La Réunion au détriment de Mayotte) est de nature à engorger le CHM en terme de surpopulation de patients venus de toute la région environnante sans compensation de l’Etat.

Défendre l’application du code du travail en même temps que le code de sécurité sociale de droit commun pour réaffirmer la place de Mayotte dans la République une et indivisible.

La CE reste très vigilante quant à l’application timide au 1er janvier 2018 du code de travail de droit commun tout en exigeant l’application immédiate de la justice prud’homale et de la médecine du travail de droit commun.

Conscient de l’ineffectivité de certaines mesures du code du travail sans l’application concomitant du code de la sécurité sociale, la CE exige l’application immédiate du code de la Sécurité Sociale de droit commun pour rétablir l’égalité républicaine entre les autres DOM et Mayotte.

La CE condamne le paiement à Mayotte des retraites symboliques et demande la revalorisation conséquente des pensions de retraite de la CSSM et l’application du minimum vieillesse du droit commun.

La CE rappelle au Gouvernement que le système de retraite français n’est pas un système par capitalisation et dans ces conditions il est permis d’accepter que les travailleurs de Mayotte peuvent poursuivre le plan de rattrapage des cotisations de droit commun jusgu’en 2036 sans préjuger du paiement des prestations qui peuvent s’aligner immédiatement sur le droit commun ou nom de la solidarité nationale.

Partant de ce constat, la CE exige en ce qui concerne les prestations sociales, familiales et de retraite, l’alignement du plafond de sécurité sociale mahoraise sur celui de droit commun de façon à payer les mêmes prestations sociales familiales et de retraites à Mayotte comme en métropole.

La CE appuiera les initiatives intersyndicales allant dans le sens de l’installation par accord interprofessionnel du régime de la retraite complémentaire de l’AGTPC-ARCO à Mayotte.

Les salaires : une priorité

La CE revendique l’augmentation du pouvoir d’achat par l’augmentation générale des salaires, facteur de financement de la protection sociale.

La CE invite tous ses syndicats à exiger partout l’ouverture de négociations pour obtenir, par l’action si nécessaire, des augmentations massives dont la nécessité est mise à l’ordre du jour par la hausse intolérable des prix.

Les systèmes d’intéressement et de participation d’épargne salariale ne peuvent se substituer aux augmentations de salaires. La CE invite donc ses syndicats à la plus grande prudence en ce domaine.

La CE appelle ses syndicats à rejeter les projets patronaux d’augmentations individuelles et de salaires << au mérite >>, accompagnés d’entretiens infantilisants et humiliants, facteurs de division de la classe ouvrière, de pourrissement du climat social dans les entreprises publiques ou privées, de destruction psychologique des salariés qui en sont victimes, de discrimination antisyndicale déguisée.

Services publics : le service public, c’est le statut et rien d’autre

La CE réaffirme qu’il n’y a pas de République sans service public et pas de service public sans respect du statut qui seul permet la pérennité du service public et l’indépendance des fonctionnaires contre les pressions politiques du pouvoir.

La CE appuie les syndicats qui mettent tout en oeuvre pour assurer, sur ces bases les revendications FO portant sur la défense du statut général de la fonction publique. La CE exige la reprise d’ancienneté générale de services pour les ex agents de la collectivité intégrés dans les fonctions publiques de droit commun.

La CE s’alarme de la précarité des retraites minimalistes des agents publics non titulaires et revendique l’accès au régime de la complémentaire retraites pour les contractuels et leur affiliation à IRCANTEC.

Syndicalisation et développement : une question de survie du syndicalisme libre et indépendant que représente Force Ouvrière.

La CE appelle ses syndicats du public comme du privé à se développer et à s’implanter partout où c’est nécessoire pour favoriser la représentativité de Force Ouvrière lors des élections professionnelles.

La CE appelle tous les Salariés du public comme du privé à rejoindre Force Ouvrière pour être efficacement défendu.

Le Secrétaire général, El Anzize Hamidou

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