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Les naissances baissent en métropole, mais grimpent à Mayotte

Alors que l’on assiste à une baisse progressive des naissances en métropole année après année depuis 2015, Mayotte continue d’enfanter encore plus.

L’île au lagon va continuer de mériter son surnom de « première maternité de France ». En effet, de nouveaux chiffres de l’INSEE viennent confirmer une tendance vieille de plus de cinq ans en France. C’est celle de la baisse drastique des naissances. L’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques note effectivement que 740 000 enfants sont nés en France en 2020. En 2014, ils étaient 818 565. Cette différence se creuse progressivement chaque année, jusqu’à 2020.

Ainsi, on comptait 798 948 naissances en 2015, 783 640 en 2016, 769 553 en 2017, 758 590 en 2018, 753 383 en 2019 et donc 740 000 en 2020. Le taux de natalité de la France est donc passé, en l’espace de six années, de 12,4% à 11%. Dans le même temps, Mayotte continuait de remplir ses maternités. En effet, 9000 naissances ont été enregistrées en 2015, 9500 en 2016, 9760 en 2017, 9590 en 2018 et 9770 en 2019. Un record de natalité qui porte le taux à 38% sur l’île, soit plus du triple de la métropole !

Les naissances continuent d’augmenter à Mayotte

On considérait l’année 2017 comme un record de natalité. 2019 l’a battu, avec une hausse de 1,9% de naissances par rapport à 2018. Mayotte continue ainsi d’être un territoire à part en France, tant par sa richesse que par la constitution de ses foyers. Ainsi, une femme mahoraise a en moyenne 4,6 enfants, contre 1,8 enfant par femme en métropole et 3,6 en Guyane française.

Cette différence entre Mayotte et la totalité du pays a de nombreuses conséquences, comme la délinquance juvénile. Mais cette dernière est aussi à relier avec la problématique épineuse de l’immigration clandestine. Effectivement, près des trois quarts des enfants nés à Mayotte le sont d’une mère étrangère : 70% d’une mère comorienne, 4% d’une mère malgache.

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