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L’UNSA Police s’insurge après l’interpellation du policier sur l’îlot Mtsamboro

13h20:

A French police car is pictured during a road traffic control with Belgian counterparts on March 18, 2013 near the Belgian border in Tourcoing, northern France, after a Franco-Belgian cooperation agreement between police and customs has been signed today.  AFP PHOTO PHILIPPE HUGUEN

Mardi, la gendarmerie communiquait suite à l’interpellation de plusieurs individus à bord d’une barque faussement immatriculée proche de l’îlot Mtsamboro. Parmi les hommes arrêtées par les militaires, se trouvait un fonctionnaire de police qui n’ayant pas ses papiers sur lui, a été traité comme un étranger en situation irrégulière.

Face à l’enquête qui a été ouverte, le syndicat Unsa Police a décidé de sortir du silence en ces termes: « s’il est bien exact que la Gendarmerie à tenter d’expulser notre collègue, il apparaît clairement que leur travail n’a pas été réalisé dans les règles édictées par le code de procédure pénale. Sans vouloir créer d’amalgame ni de « guéguerre » Police – Gendarmerie, il nous semble étonnant qu‘aux dires de notre collègue, une vérification d’identité sur la commune de M’tsamboro n’ai pas été effectué.

Nous avons le même ministère et le même métier, mais le mépris qu’a montré l’un des gendarmes, notamment mahorais, nous laisse perplexe quand à l’avenir de nos relations. Notre collègue a simplement fait appel à un bateau taxi pour se rendre sur l’îlot M’tsamboro où il possède un petit terrain. Il ne savait pas que les personnes qui l’accompagnaient étaient en situation irrégulière ni que le bateau du pêcheur n’était pas en règle.

Il a tenté de prouver sa bonne foi en donnant l’opportunité aux gendarmes de contacter sa femme afin qu’elle aille déposer sa Carte Nationale d’Identité à la gendarmerie, mais en vain. Il a tenté de prouver sa fonction, mais a été méprisé par un gendarme auxiliaire mahorais qui n’a pas voulu le croire car « il ne lui inspirait pas confiance »et qui lui a signifié que « la police et la gendarmerie n’avait rien à voir ».

Il a été conduit avec les autres personnes à la gendarmerie de Mamoudzou où, enfin, il a été pris au sérieux et où on a pu prouver son identité. Notre collègue reste très choqué par le comportement de son homologue gendarme auxiliaire et se réserve le droit de déposer plainte. Nous lui apportons tout notre soutien dans cette douloureuse épreuve qui blesse surtout son amour propre et son intégrité psychologique. »

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