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L’Outre-Mer une terre de radicalisation ?

menace

09h53 : Dans leur plan de sécurité en Outre-Mer présentés par Bernard Cazeneuve et George Pau-Langevin lundi dernier place Beauvau, la mesure 14 du plan attire notre attention « lutter contre la radicalisation ».

En effet les ministres veulent éviter à tout prix que les Outre-Mer soient une terre de djihadisme même si on sait que plusieurs ressortissants français d’origine réunionnaise tels que Fabrice Clain et ses frères seraient liés dans des attentats en métropole. “Cette même année, un jeune Saint-Andréen est mort dans les rangs de Daesh en Irak et un jeune de 21 ans soupçonné d’être à la tête d’une filière de recrutement djihadiste, Naïl Varatchia, a été arrêté et mis en examen explique Edouard Marchal, journaliste au Quotidien de la Réunion.

Entre 100 et 200 radicalisations auraient été signalés en 2015 à La Réunion. D’autres chiffres évoquent près de 80 départs pour la Syrie et l’Irak depuis la Réunion, une quarantaine depuis Mayotte et huit depuis la Guadeloupe et la Martinique.

A ce titre voici ce qu’évoque la mesure 14 du plan sécurité en Outre-Mer :

Les préfectures et hauts-commissariats s’assureront de la mise en œuvre complète des mesures du plan d’action contre la radicalisation et le terrorisme (PART) dont l’actualisation a été présentée le 9 mai 2016.

Elles veilleront notamment à constituer des réseaux pluridisciplinaires pour accroître le nombre de prise en charge de personnes radicalisées ou en voie de radicalisation. Dans le cadre des cellules de suivi de la radicalisation et d’accompagnement des familles, les capacités locales auront vocation à être recensées et coordonnées, en utilisant les moyens financiers supplémentaires au titre du FIPD que le PART met à disposition des préfets. (…)

Enfin, conformément aux orientations définies dans la convention cadre de partenariat entre l’Etat et l’AMF, il s’agira d’enclencher un processus de prévention consistant à mettre en place un suivi social de ces personnes au plus près de leurs lieux de vie.

Enfin, les relations de confiance avec les représentants du culte musulman permettront de bâtir un axe de prévention supplémentaire. Les différentes voies de radicalisation et le discours religieux sous-jacents pourront être mieux appréhendés. De surcroît, les initiatives visant à concevoir localement un contre-discours seront soutenues dans le respect du principe de laïcité.”

A suivre…

 

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