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Lettre ouverte d’une intersyndicale aux autorités et droit de retrait

La situation se complique à Mayotte avec les écoles fermées aujourd’hui, les transports scolaires stoppés en réponse à la crise sécuritaire qui frappe le territoire.

Une intersyndicale constituée monte ainsi au créneau et adresse la possibilité aux salariés de débrayer…

“Suite à la décision prise par l’association des maires le 13 septembre 2022, les syndicats CGT-Ma et UlCFDT louent cette mesure et accompagnent cette initiative. En effet, pour des raisons de sécurité, elle a décidé de fermer les établissements publics à compter du jeudi 15 septembre 2022 et demande aux parents salariés de garder leurs enfants à la maison durant toute la durée de fermeture jusqu’à nouvel ordre.

L’intersyndicale CFDT-CGTma informe l’ensemble des salariés, des possibilités réglementaires leur permettant de se protéger face à ce climat d’insécurité. Par ailleurs, l’article L.4131-1 rappelle que et suivant du code de travail « le travailleur alerte immédiatement l’employeur de toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu’elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé …».

Nous insistons et rappelons à l’ensemble des salariés, publics et privés, à ne pas mettre leur vie en danger en voulant à tout prix rejoindre leur lieu de travail. Nous conseillons fortement aux salariés de prévenir aussitôt leur employeur par appel dans un premier temps, puis le confirmer par écrit dans le meilleur délai si une situation dangereuse se présente sur leur trajet domicile/travail.

En effet, depuis plusieurs années, les salariés de Mayotte sont confrontés à des problèmes d’insécurité sans précédents sur leur trajet domicile/travail. Les syndicats et des organisations associatives n’ont cessé d’alerter sur ce climat d’insécurité que subit la population sans qu’aucune mesure adéquate ne soit prise de la part des autorités compétentes.

Durant ces dix dernières années, les mahorais ne comptent plus leurs morts, ni les blessés physiques et mentaux. Les actes criminels qualifiés en France hexagonale de barbaries et de terroristes, sont titrés dans nos médias locaux, dans la rubrique des faits divers”.

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