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Les 5 députés ultramarins du groupe LIOT ont participé au dîner à l’Élysée

Les cinq députés ultramarins du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT), Nathalie Bassire (Réunion), Stéphane Lenormand (Saint-Pierre-et-Miquelon), Max Mathiasin (Guadeloupe), Olivier Serva (Guadeloupe) et Estelle Youssouffa (Mayotte) ont participé mercredi 7 septembre, à l’Élysée, au dîner organisé par le Président de la République pour les parlementaires, présidents d’exécutif et préfets des territoires ultramarins des océans Atlantique et Indien.

Ils déclarent avoir “pris acte de la volonté exprimée par le Chef de l’État de mettre en œuvre une nouvelle méthode dans les relations entre lËtat et les territoires d’Outre-mer afin de laisser derrière nous cinq années de quinquennat durant lesquelles les problématiques ultramarines ont fait l’objet de peu de considération.

La confiance ne saurait se décréter par la seule organisation d’un dîner. Elle doit se traduire en actes, par un dialogue permanent avec les forces vives des territoires ultramarins et une écoute renforcée de leurs demandes spécifiques, loin de toute culture technocratique parisienne

Ces demandes peuvent se traduire au cas par cas par l’ouverture de débats sur des évolutions statutaires ou institutionnelles différenciées et adaptées aux réalités locales.

Toutefois, l’urgence pour nos territoires est à l’égalité, notamment par une augmentation notable du pouvoir d’achat et des investissements structurels pour une vie quotidienne digne dans des domaines aussi cruciaux que la santé, l’eau, les infrastructures, l’emploi et la formation, la transition énergétique et le développement durable.

Le Gouvernement aura matière à mettre en pratique sa nouvelle méthode revendiquée dès cette rentrée parlementaire lors de l’examen des projets de loi sur les énergies renouvelables et l’assurance chômage. Nous demandons que dans ces textes, et a fortiori dans l’ensemble des projets de loi, les spécificités ultramarines soient prises en compte dès l’élaboration des avant-projets de loi. Concrètement, nous demandons qu’à chaque politique publique hexagonale corresponde un volet spécifique aux Outre-mer.

Nos territoires méritent une attention particulière, tant ils sont encore porteurs de handicaps et de défis propres à relever.”

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