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Le SMEAM veut mieux communiquer ses actions aux Mahorais

Le syndicat des eaux organisait hier l’une de ses réunions trimestrielles, dans la continuité de celle du mois de décembre dernier.

C’est en présence de l’ARS, de la nouvelle directrice de la SMAE et de plusieurs représentants d’associations locales que se tenait hier le point presse du SMEAM. Il sera ainsi expliqué que ces coupures sont « essentiellement dues à des incidents sur le système de distribution ». Là n’est plus une question de ressources manquantes puisque les retenues collinaires sont quasiment pleines, mais bien d’infrastructure : la capacité du système de distribution ne peut répondre aux besoins actuels.

Des factures anormalement chères

Une grande partie de la réunion, notamment sous la pression des associations locales, s’orientait sur la fameuse question des factures anormalement onéreuses de la SMAE. D’un côté, les représentants de la population exprimant courroux et incompréhension face à la récurrence du phénomène. De l’autre, la SMAE et le SMEAM se voulant rassurants, expliquant que ces factures été étudiées au cas par cas, et qu’il s’agit de les faire remonter à la SMAE pour qu’elles soient traitées.

Pour l’instant, parmi les cas remontés, ces hausses de prix s’expliquaient principalement par des fuites. La SMAE expliquera que la procédure, c’est qu’une fois le constat effectué d’une facture représentant plus du double du prix moyen payé les dernières années, l’entreprise a l’obligation légale d’informer l’abonné sur sa consommation. Mais est-ce fait en pratique ? La question reste entière.

Deux retenues collinaires en plus ?

Difficile d’évoquer la pénurie hydrique sans mentionner la fameuse et presque légendaire 3ème retenue collinaire. Et sur ce point, du nouveau selon le SMEAM : il resterait à « boucler le financement pour la suite des études », et ce afin d’« élaborer un dossier de déclaration d’utilité publique de manière à régler la problématique du foncier ». Ainsi, le SMEAM évoquait un calendrier de deux ans pour l’obtention du dossier de consultation des entreprises pour la réalisation des travaux, et de 5 ans pour les travaux. Ce n’est donc pas pour aujourd’hui…

En plus de cela, le syndicat envisage le lancement de travaux d’études de faisabilité pour une 4ème retenue collinaire, laquelle sera située sur la rivière de Bouyouva.

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