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Le collectif des citoyens de Mayotte répond à la motion de l’ordre des Avocats du département

17h00:

Collectif

Communiqué du collectif des citoyens de Mayotte

Le Collectif des Citoyens de Mayotte est consterné par la motion de l’ordre des Avocats de Mayotte affirmant sa solidarité avec l’avocate Marjane Ghaem. Le Collectif des Citoyens de Mayotte condamne sans ambiguïté la violence et mène un combat pacifique. Nous sommes attachés à la paix publique, au respect du droit et donc de celui de la défense. Nous encourageons toutes celles et ceux qui sont victimes de menaces à faire comme les membres du Collectif victimes d’intimidation, c’est à dire à porter plainte.

Nous regrettons que le Barreau n’ait pas condamné les agissements de leur consoeur captés dans la vidéo diffusée sur Facebook le 20 Décembre à laquelle le communiqué fait mention. On y voit Marjane Ghaem haranguant la foule sur le terrain Batrolo de Kawéni évacué par la force publique de ses occupants illégaux. Marjane Ghaem tient les propos suivants: « … Nous, on ressaisi le tribunal pour les autres, d’accord? Maintenant, c’est prêt, il suffit juste de ressaisir pour les autres.(…) L’hébergement, ils (les autorités) ont quarante huit heures et si ce n’est pas fait en quarante huit heures, c’est mille euros d’amende par jour.  Donc, normalement, ils vont le faire en quarante huit heures sinon je deviens super riche…je deviens super riche. S’ils le font pas on est super riches. Dix mille euros dix jours, moi j’arrête de travailler. Voilà ! On continue ».

Cette vidéo a été visionnée plus de 21000 fois et a suscité l’indignation tant maitre Ghaem manque à de multiples égards au code déontologique de la profession d’avocat (Règlement Intérieur National) auquel elle est tenue et que le Barreau dit défendre. Pour rappel, « L’avocat exerce ses fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité, dans le respect des termes de son serment. Il respecte en outre, dans cet exercice, les principes d’honneur, de loyauté, de désintéressement, de confraternité, de délicatesse, de modération et de courtoisie. »

Nous constatons que le Bâtonnier maitre Fatima Ousseni a fait fi de l’opposition des avocats mahorais à cette motion pour embarquer l’intégralité du Barreau de Mayotte derrière le combat politique pro comorien de Marjane Ghaem. Cela souligne le conflit d’intérêts de Fatima Ousseni qui affiche publiquement sa proximité et son soutien au président Azali (photos ci-dessous prises lors de l’inauguration du 4ème festival d’art contemporain des Comores).

En conclusion, nous demandons au Ministère Public d’ouvrir une instruction judiciaire sur les associations,  avocat(e)s ou individus qui encourageraient la venue d’immigrés clandestins en offrant aide juridique et abris souvent avec la perception de contreparties financières. Ces associations, ces avocats ne font qu’exploiter la misères humaines pour pouvoir exister et profiter des largesses de la République, choisissant de jeter de l’huile sur le feu avec des propos incendiaires tout en continuant à alimenter l’immigration clandestine et le vol des terres ancestrales mahoraises.

Nos 374 km2 ne seront jamais comoriennes et les Mahoraises, les Mahorais se battront jusqu’au bout pour rester chez eux en paix. Nous ne nous laisserons pas coloniser sans rien dire par Moroni.

Ra Hachiri !

Fatima Ousseni Azali Capture d’écran 2019-01-22 à 17.19.14

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