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Le co secrétaire général du SNUipp-FSU interpelle le cabinet de la MEN

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16h10 : Régis Metzger co secrétaire général du SNUipp-FSU, s’est fendu d’un courrier au directeur adjoint du cabinet de la ministre de l’Education Nationale, concernant les revendications des instituteurs du premier degré, qui poursuivent leur mouvement de grève depuis trois semaines consécutives à présent.

« Monsieur le directeur adjoint, Le mouvement de grève des personnels de la fonction publique à Mayotte et particulièrement l’implication des enseignants du 1er degré montre, si besoin était, le degré d’insatisfaction de ces collègues tant du point de vue de leur situation professionnelle que des exigences qu’ils portent pour un service public de qualité. Ils ont récemment obtenu le soutien du Président du Conseil Départemental (https://www.facebook.com/conseildepartementalMayotte/posts/714163395414748) et du député Ibrahim Aboubacar. Nos collègues, soucieux de la qualité de l’enseignement dispensé à leurs élèves, réclament le passage de l’ensemble des établissements scolaires de Mayotte du statut REP en REP+ comme cela a été réalisé en Guyane. Ils ont à plusieurs reprises alerté sur les insuffisances du dispositif d’accompagnement des collègues débutants, sans parler d’une mise en oeuvre pour le moins chaotique des nouveaux rythmes scolaires dans les écoles dites «en rotation» notamment. La récente intervention de madame la vice-rectrice recommandant aux familles insatisfaites de se tourner vers l’enseignement privé aurait pour le moins mérité un rappel aux finalités du service public en matière d’égalité d’accès et d’égalité de traitement de tous les usagers. Lorsque le service public est carrant, il doit progresser et non se dédouaner de ses responsabilités. Le retard pris dans la construction et la rénovation de classes et d’écoles au regard des annonces faites en 2012 participent aussi de cette insatisfaction. Nos collègues estiment à juste titre que l’implication du ministère se mesure aussi à la reconnaissance des agents. Le processus d’indexation engagé en 2013 arrivera à son terme en 2017. S’il assurera une sur-rémunération de 40 % à nos collègues, il ne satisfait pas leur revendication d’une égalité de traitement avec les collègues affectés à l’île de la Réunion. Enfin, la question de la reprise d’AGS n’a toujours pas abouti. A ce titre, nous vous soumettons quelques réflexions sur ce sujet dans un document à part. La détermination de nos collègues d’autant plus forte qu’ils ne ressentent pas localement la volonté d’engager un véritable dialogue social apportant des réponses à leurs revendications. Ce lundi 21 novembre, le mouvement de grève entamera sa troisième semaine et de nombreuses écoles seront bloquées. Des annonces sont nécessaires tant en termes de calendrier que de mesures à prendre. Nous restons à votre disposition pour envisager ensemble ces réflexions. « 

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