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Le CMEM écrit aux maires de Mayotte pour les aider contre l’insécurité

Dans un courrier adressé aux 17 maires du département, le Collectif du monde économique de Mayotte se pose en partenaire des collectivités afin de s’associer aux élus locaux dans la lutte contre l’insécurité. Des chefs d’entreprise référents pourraient être désignés dans chaque commune pour une meilleure action.

A l’heure où le département de Mayotte fête ses 10 ans, le CMEM tient à souligner combien le monde économique fait des efforts continus pour atteindre les objectifs fixés en matière de développement du territoire. Malheureusement, s’il y a aussi un point sur lequel le collectif prend régulièrement la parole et qui contraint fortement l’aboutissement des objectifs, c’est bien celui de l’insécurité. Face aux violences récurrentes, en particulier les actes traumatisants intervenus en début d’année à Koungou, le CMEM a pris soin d’envoyer un courrier aux 17 maires de Mayotte.

Des tensions provoquées par les opérations de destruction et d’expulsion, certes nécessaires, apparaissent dans de nombreuses municipalités. Alors que de nouvelles opérations de ce type sont prévues, notamment à Petite Terre, les chefs d’entreprise de Mayotte partagent la crainte exprimée à maintes reprises par la population, sur les conséquences dramatiques en termes de montée de violence. Des référents chefs d’entreprise dans chaque commune pour un dialogue continu et pérenne avec les autorités locales et des projets pour favoriser l’insertion des jeunes

« Comme l’ensemble des Mahorais, les acteurs du monde économique souffrent de la hausse de la violence sur le territoire (…). Nos salariés et collaborateurs en sont victimes de façon quotidienne », écrit le CMEM. Considérant qu’une réponse « adaptée à chaque commune » est essentielle, le CMEM se pose en véritable partenaire des collectivités locales et appuie l’idée que l’activité économique peut être un levier de l’action publique contre l’insécurité.

C’est en ce sens que le collectif propose d’abord la désignation de référents dans chacune des 17 communes pour un dialogue continu et pérenne ; puis, la mise en oeuvre de projets ambitieux d’insertion sociale et professionnelle par l’emploi dans les entreprises, de jeunes éloignés du marché du travail. Un premier partenariat devrait être mis en place avec la commune de Bandrélé. Le monde économique souhaite “apporter son éclairage et ses connaissances à la mise en oeuvre de mesures (contre l’insécurité), afin que celles-ci soient également appropriées à nos structures et activités”, conclut le collectif, rappelant également que les entreprises et les commerces sont essentiels au développement du territoire.

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