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Intérim à Mayotte : Pierre Gattaz saisit le ministre du Travail

09h19 :

Pierre Gattaz & Thierry Galarme2

Depuis maintenant des mois, le Medef Mayotte a multiplié les démarches auprés de la direction de la DIECCTE de Mayotte et du Préfet de Mayotte pour obtenir le droit commun dans un domaine apparaissant basique : la mise en place de l’intérim à Mayotte. Aujourd’hui, cette législation n’est toujours pas appliquée à Mayotte.
Pourtant l’ Interim n’a que des avantages pour tous   :
– aux salariés il apporte un véritable statut (rémunération , droits à la formation) auquel sont attachés les intérimaires de métropole et des DOM,
– aux entreprises il apporte plus de souplesse en permettant de recruter du personnel de renfort (un extra dans un restaurant , une secrétaire pour remplacer un congé maternité , des ouvriers spécialisés dans le BTP et tous les secteurs d’activité),
– à l’ État qui ainsi peut mieux contrôler toutes ces activités, l’intérim constituant aussi un frein au travail dissimulé.
L’intérim mettrait aussi fin à l’insécurité juridique créée par son absence alors que d’autres lois sont applicables à Mayotte : ainsi le Président de l’ UMIH (Syndicat patronal de branche des hôtels restaurants de Mayotte affilié au Medef Mayotte) nous informait il y a quelques jours qu’un restaurateur s’est vu signaler  par l’ Inspection du Travail l’illégalité d’ un CDI signé avec un salarié pour 8 heures par semaine (une loi récente imposant une durée minimale hebdomadaire pour les CDI … sans la contrepartie qu’est l’intérim une situation à proprement parler « UBUESQUE »).
On a vu également que les contrats de chantiers cristallisent un conflit social majeur actuellement dans le BTP : avec l’intérim, les entreprises et leurs salariés auraient là une alternative.
C’est dans ces conditions que Thierry Galarme , Président du MEDEF Mayotte a demandé le soutien de Pierre Gattaz (Président national du MEDEF) sur ce dossier et ce dernier a répondu présent en adressant aujourd’hui le courrier ci-joint à François Rebsamen , Ministre du Travail pour le saisir officiellement de cette demande.
Les chefs entreprises Mayotte ont besoin de gestes concrets de l’ État pour avancer vers le droit commun  : les zones franches urbaines, la relance de la commande publique et l’ Intérim. Ce dernier point étant le plus simple , le MEDEF attend un engagement rapide de l’ Etat sur l’entrée de Mayotte dans le droit commun sur ce point notamment à l’occasion de la visite du Premier Ministre à Mayotte.
Ci-dessous le courrier envoyé par Pierre Gattaz au ministre du Travail

 

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