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Ewa Air : Vers Dar Es Salam…

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17h02

Cinquième jour de voyage pour la délégation de la compagnie Ewa Air qui a quitté dimanche matin et sans regret, Assouan en Egypte. L’escale aura été pour le moins agitée et inconfortable avec un stop arrêt qui n’aura laissé que peu de répit et bien de temps de repos, mais elle aura surtout démontré que les avions sont à la hauteur du trajet marchant sur les traces d’un certain Roland Garros il y a une centaine d’années maintenant, dans des conditions bien meilleures aujourd’hui évidemment.
Car malgré les nombreuses heures passées en cabine, le temps écoulé reste agréable, le dos ne fait pas mal, les jambes peuvent s’étirer sous les sièges et la lumière pénètre les hublots marquant gentiment l’évolution de la journée mais aussi de la météo. En clair, les ATR 72-600 sont bel et bien une nouvelle génération d’appareils ne faisant pas regretter les ATR 500. Ils sont plus silencieux, ils semblent même plus grands alors que les capacités d’emport sont quasi les mêmes. Il est certain que nombreux seront à faire la différence durant leurs voyages tant les ambiances et la qualité sont différentes.
En attendant, les deux ATR 72-600 Ewa Air ont respectivement repris leur vol ce matin, le premier à 8h 10 avec le Ewa Air 727 (Assouan-Addis Abeba- Dar Es Salam) et le second à 8h25, pour le Ewa Air 601.

Très rapidement en prenant de la hauteur, les avions ont survolé la plus grande surface d’eau artificielle au monde et totalement anthropique, le barrage d’Assouan, ou une mer d’eau douce dans le désert alimentée par le Nil et produisant les 3 quarts de l’énergie de la région. Une immense oasis dans le désert qu’il aura été magique de survoler avant de dire au revoir à l’Egypte et au Sinaï et de gagner l’Ethiopie et Addis-Abeba perchée à 2000 mètres d’altitude. Si Assouan avait été glaciale en plein désert, la prochaine destination ne s’annonçait guère mieux.

Pourtant, elle sera bien plus chaude malgré l’altitude. Plus de 20 degrés sur un tarmac immense du deuxième pays d’Afrique à afficher le plus fort taux de développement. Il y à 30 ans le monde se mobilisait contre la faim dans ce coin reculé d’Afrique, il semble aujourd’hui se joindre à lui pour le porter. Aéroport magnifique, Nation radieuse en construction, ce sera la bonne surprise de ce périple où la fierté de voir les ATR mahorais sur une telle aérogare aura été une fierté et ce, avant un départ envol pour Dar Es Salam…

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