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Des vitres blindées et une brigade d’intervention pour les transporteurs scolaires ?

Invité de la matinale de Kwezi TV, El-Anziz Hamidou, secrétaire de l’union départementale Force Ouvrière à Mayotte, est revenu sur l’insécurité constante guettant les transporteurs scolaires mahorais, et sur les actions concrètes attendues par le syndicat.

Ils avaient exercé un droit de retrait, avant les vacances scolaires, pour interpeller les collectivités locales. Les transporteurs scolaires, il est vrai, n’en peuvent plus. L’extrême violence qui règne sur l’île au lagon depuis plusieurs années n’épargne effectivement pas les transporteurs scolaires, loin de là. Nombreux sont les exemples de caillassages et d’agressions, ces derniers temps, visant les chauffeurs ou les passagers des bus scolaires. C’est dans ce contexte ultra-violent qu’intervenait El-Anziz Hamidou, secrétaire de l’union départementale Force Ouvrière à Mayotte, sur le plateau de la matinale de Kwezi TV, hier matin.

Celui-ci est donc revenu sur le principal problème des transporteurs scolaires à Mayotte : la violence et l’insécurité. « A la rentrée prochaine, on reste sur le même dispositif, explique-t-il. Des gendarmes vont sécuriser les lieux, avec la possibilité d’escorter les bus en cas de problème. Mais c’est déjà le dispositif en place, et ça ne marche pas ! » Un constat amer, mais criant de vérité, tant les actes délictueux et violents sont légion sur les bus ou à l’abord des établissements scolaires.

El-Anziz Hamidou formule alors quelques propositions concrètes, dont il a reçu « l’assurance que les moyens qu’il faut allaient être mis ». Parmi elles, des vitres blindées, pour protéger les chauffeurs et les isoler des élèves, et notamment des plus violents d’entre eux. Mais aussi une utilisation plus réfléchie des forces de l’ordre, et notamment des militaires de la gendarmerie nationale. En effet, des « points névralgiques » devraient être surveillés, à l’instar du hub de Kahani ou des établissements de Dzoumogné ou de Mtsangamouji. De plus, une « brigade d’intervention rapide » est souhaitée par le secrétaire départemental. Cette dernière pourrait intervenir promptement pour secourir un chauffeur lorsque celui-ci la contacte. La balle est désormais dans le camp des autorités locales, qui est parvenue à rassurer les transporteurs, sans pour autant les endormir.

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