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Arrivée d’une trentaine de gendarmes de la Réunion à Mayotte

Mardi matin, une trentaine de gendarmes basés à la Réunion ont débarqué à Mayotte pour sécuriser les quartiers sensibles de Mayotte.

C’était l’un des engagements du ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, dans son récent tweet. L’envoi de pelotons de gendarmes mobiles pour sécuriser et ramener le calme dans les quartiers sensibles de Mayotte. Et plus particulièrement ceux de La Vigie et du Cetam, sur Petite Terre. Après l’arrivée de gendarmes de Mont de Marsan, en métropole, au début de la semaine, d’autres forces de l’ordre débarquent sur l’île. Il s’agit d’une trentaine de gendarmes basés sur l’île de la Réunion. Ces derniers sont ainsi arrivés mardi matin à l’aéroport de Dzaoudzi – Pamandzi.

Ces nouveaux renforts viennent donc s’ajouter aux forces déjà en présence sur l’île au lagon. De l’aide est envoyée à Mayotte depuis ce week-end, et ces trois atroces meurtres qui ont marqué la population. Pour rappel, un homme de 36 ans a été retrouvé mort vendredi dernier. Avant que deux jeunes hommes ne soient assassinés, dans les quartiers du Cetam et de La Vigie, à Labattoir et Pamandzi. Pour les élus locaux, cependant, ces mesures ne sont pas suffisantes, en témoignent les lettres des parlementaires mahorais, ou celle de Daniel Zaïdani.

Les gendarmes de la Réunion repartiront après leur mission à Mayotte

Il faut dire que ces renforts, aussi souhaitables soient-ils, ne sont que temporaires. En effet, les unités de gendarmerie déployées à Mayotte ne sont pas destinées à rester sur le territoire. Par exemple, les gendarmes venant de Réunion repartiront en métropole après leur mission. L’insécurité règne à Mayotte depuis plusieurs années maintenant, comme l’on répété les élus mahorais dans leur lettre au Premier ministre. Elle trouve son point d’orgue dans les événements troublants du week-end dernier. Le peuple mahorais attend donc des mesures fermes. Mais aussi et surtout durables, afin de retrouver un peu de quiétude dans le 101ème département français. Reste à voir la réponse que l’Etat donnera à ces alertes.

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