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Après l’agression, les soignants de Dzoumogné en droit de retrait

Les agents du dispensaire médical de Dzoumogné exercent leur droit de retrait suite à l’énième agression d’un ambulancier. La direction du CHM est sur place.

Trop, c’est trop. Après un autre agression violente sur une ambulance et son conducteur qui partait du dispensaire de Dzoumogné pour emmener une femme enceinte au CHM, les soignants n’en peuvent plus. « C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase », affirme Balahashi Ousseni, secrétaire départemental CFDT. Lui et ses collègues sont devant le dispensaire de Dzoumogné ce matin, pour réclamer une plus grande sécurité pour les soignants : « Nous prenons des risques avec le Covid, c’est notre métier et nous l’assumons. Mais ce n’est pas pour que nous soyons agressés ».

De son côté, Rigotar, lui aussi syndicaliste, peste contre l’administration du CHM : « L’agent qui a été agressé a dit aux administrateurs de garde qu’il avait peur d’effectuer ce trajet, et ils l’ont obligé, en le menaçant de licenciement ! » Des paroles choquantes qui en disent long sur les séquelles psychologiques de la délinquance sur les soignants mahorais. La direction du CHM, consciente de ce ras-le-bol, s’est rendue sur place ce matin. Plus de précisions à venir dans France Mayotte matin, demain.

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